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> La Dépêche du midi - Limoux. Sylvain Dieuaide, petit prince de Serres
  Festival nava


Sylvain Dieuaide & Raphaëline Goupilleau ont illuminé la nuit froide et noire. Photo DDM

Le froid s'était invité jeudi soir dans le petit théâtre de verdure à Serres pour Frontière, première de la 12e édition Nava, pour la pièce du jeune auteur carcassonnais Régis de Martin-Donos.
Le public, en connaisseur, dans le magnifique amphithéâtre de pierre, avait revêtu ses habits d'hiver. Quand a déboulé sur scène un rayon de soleil, le comédien Sylvain Dieuaide. Petit prince tout nu comme un nourrisson ou presque, vêtu d'un slip blanc sous les ombres menaçantes des arbres qui l'entouraient. Un candide oedipien, ébouriffé, rayonnant et étonnant qui avait faim de rêves, de conquêtes. Coincé entre une mère protectrice à en devenir possessive et positivement folle, interprétée par Raphaëline Goupilleau, excessive à souhait, et une guerre hypothétique, fantasmée, qui fait rage à la frontière du pays. Le garçon « voulait quitter sa tête pour vivre avec son corps », nous a-t-il dit, et comme dans la caverne de Platon tous ceux qu'il rencontre lui paraissent de médiocres prisonniers volontaires, ignorants du dehors et de ses merveilles, lui veut découvrir, briser les chaînes. Une pièce qui nous a fait voyager sans bouger nos fesses, un parcours initiatique servi par une écriture ciselée et un comédien Sylvain Dieuaide somptueux, on devrait en entendre parler dans les prochaines années, il a bu à grandes gorgées son texte. Ce texte où l'on sent la jeunesse de l'auteur dans chacun de ses mots, dans chacune des syllabes, un bol d'air pur, une offre pour revisiter nos propres limites, nos frontières.
Envoûtante aussi la mise en lumière du jeune metteur en scène Benjamin Barou-Crossman qui a fait jaillir tous les personnages du texte initial.
Stéphan Delon et Yves Ferry étaient formidables en empêcheurs de tourner en rond. Mais retenez bien ce nom : Sylvain Dieuaide.

Dimanche, Je pense à Yu, de Carole Fréchette, dans le cloître de l'abbaye de Saint-Hilaire à 21h30.
Françoise Peytavi

> La gazette n°1229 - Janvier 2012



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