ACTUALITÉ 2016


Mars 2016

El Duende
Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau
Mise en scène Benjamin Barou-Crossman
assistante mise en scène Marine de Missolz
Jeu et flamenco Benjamin Barou-Crossman, Pascal Bongard, Karine Gonzalez, Luis Davila Oria
Plus d'informations : théâtre de Sète

El Duende en tournée
Avec la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau (du 12 au 31 mars 2016)

  • samedi 12 mars, 20h30
  • MJC, La Passerelle, Sète
  • 12 au 31 mars 2016
  • Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau
  • mardi 15 mars, 20h30
  • Centre Culturel Léo Malet, Mireval
  • mercredi 16 mars, 20h30
  • Théâtre Henri Maurin, Marseillan
  • vendredi 18 mars, 20h30
  • Chai du Château de Girard, Mèze
  • mardi 22 mars, 20h30
  • Salle polyvalente, Balaruc-le-Vieux
  • mercredi 23 mars, 20h30
  • Maison du Peuple, Balaruc-les-Bains
  • jeudi 24 mars, 20h30
  • Scènes des 3 Ponts, Castelnaudary
  • vendredi 25 mars, 20h30
  • Salle polyvalente, Montbazin
  • samedi 26 mars, 21h
  • MJC, Salle Paul Vilalte, Poussan
  • dimanche 27 mars, 18h
  • Salle polyvalente, Gigean
  • mardi 29 mars, 14h et 19h
  • Communauté de communes Lodévois et Larzac
  • jeudi 31 mars, 20h30
  • Centre Culturel François-Villon, Frontignan-la-Peyrade
  • vendredi 1er avril, 14h30
  • FOL 66, Théâtre des Âspres, Thuir
  • vendredi 1er avril, 20h30
  • Théâtre des Âspres, Thuir
  • samedi 2 avril, 20h30
  • Charte Intercommunale de Cerdagne, Bolquère


     

    COMPAGNIE TBNTB
    Directeur artistique : Benjamin Barou-Crossman

    « Que ton risque soit ta clarté » René Char

    La compagnie théâtrale TBNTB a été fondée en juin 2011, à Montpellier, par Benjamin Barou-Crossman, ancien élève du Conservatoire national de région d’art dramatique de Montpellier (direction Ariel Garcia-Valdès) et diplômé de l'École du théâtre national de Bretagne (promotion 2006-2009 ; direction Stanislas Nordey).

    TBNTB sont les initiales de la fameuse réplique de Shakespeare « To be or not to be ».
    Oui, telle est la question, et la compagnie TBNTB exprime son « To be » à travers un théâtre engagé. Le premier projet d’une compagnie est fondateur, il crée une route qu’il ne faut pas trahir. Ce premier travail sera la mise en scène de Jeu et théorie du Duende de Federico Garcia-Lorca.

       

    Jean Vilar décrivait ainsi sa mission théâtrale : « Faire pour les gens de mon temps le théâtre de mon temps ».

    La compagnie TBNTB fait le choix du présent, mais sans jamais renier ce qui fait la spécificité du théâtre, à savoir le texte littéraire. Il faut avoir le courage de réactualiser les classiques tout en faisant connaître les auteurs de son époque. Des pièces comme Hamlet de Shakespeare tout particulièrement, et des auteurs comme Bernard-Marie Koltès ou des jeunes écrivains de ma génération tels qu'Amine Adjina, m’inspirent.
    J’ai aussi mis en espace le jeune auteur Régis de Martrin-Donos avec sa pièce Frontière.

    La compagnie TBNTB intégrera, dans ses créations, les formes contemporaines. Je pense notamment au slam. Ma compagnie passera des commandes à des auteurs vivants (Christophe Pellet, Pierre Chopinaud, Armand Gatti, Marion Aubert…). Je veux aussi associer des artistes de ma génération, aux parcours singuliers (l'actrice Marine de Missolz, que j’ai rencontrée à l’École du théâtre national de Bretagne ; la danseuse Karine Gonzalez qui travaille régulièrement avec le cinéaste Tony Gatlif ; l'acteur Clément Bertani, formé au Conservatoire d’art dramatique de Montpellier…) avec des artistes aux parcours exemplaires et très expérimentés : je pense à Didier Sandre (l’acteur fétiche d’Antoine Vitez), à Anouk Grinberg (grande admiratrice de la poésie gitane d'Alexandre Romanès)...

    La compagnie TBNTB souhaite aussi travailler avec des réalisateurs de cinéma, s’ouvrir dans ses projets théâtraux à d’autres formes d’art. Il faut casser les clivages, faire dialoguer les générations, transmettre. Autant d'actes de résistance. La TBNTB souhaite aussi faire de la pédagogie et donner des cours de théâtre.

    Enfin, la compagnie TBNTB se veut ouverte sur les autres cultures (celle du flamenco par exemple), sur le monde. Dans mon enfance, j’ai vécu et voyagé dans le monde des Aborigènes d'Australie, des Indiens Navajo aux États-Unis, des Tibétains exilés dans le nord de l’Inde. Je souhaite que la compagnie TBNTB évolue aussi dans ces univers-là, auprès de ces peuples qui considèrent la création comme la plus haute activité sur terre.

    Je terminerai par cette phrase que m’a dite Armand Gatti lors d’un entretien que j’ai réalisé pour la revue Cassandre/Horschamp : « J’ai été, je suis, je serai ». Telle est la justification qui signe les vrais créateurs. La TBNTB aspire à être de cette veine-là !

    Benjamin Barou-Crossman